Quand on met en place une alimentation sans gluten, on cherche avant tout à se faire du bien, à respecter son corps et à protéger sa santé : cela passe aussi par l’évitement des calories vides.
Les calories vides, quésako ?
Ce sont des calories (comprendre de l’énergie) présentes dans des aliments souvent très denses et dépourvus de nutriments utiles à notre corps comme les fibres, les acides gras insaturés, les vitamines ou les minéraux.
Ces aliments nous apportent de ce fait une quantité importante de calories sous un faible volume et puis … rien d’autre ! Autant dire qu’ils ne sont pas les alliés de notre poids.
Parmi les aliments champions des calories vides, citons :
- les sodas
- les boissons alcoolisées
- les sucreries
- les fritures
- le pain blanc
- les desserts lactés
- les céréales de petit déjeuner
- les chips
- les biscuits sucrés
La liste pourrait être bien longue !
Gardez en tête que plus un aliment est raffiné, moins il contiendra de nutriments sains, et plus il comportera des calories vides.
Certes, de nombreux aliments présents dans nos placards peuvent être considérés comme denses en énergie mais s’ils contiennent des calories «pleines» (cela ne se dit pas vraiment mais je le fais !), ils ont tout à fait leur place dans notre assiette.
Exemples : miel, purée d’amande, huiles végétales, farines complètes…
Le sucre raffiné et les produits sucrés, stars des calories vides
Soyez donc rassurés, mangeurs sans gluten ! Vous évitez déjà la plupart de ces produits de votre alimentation particulière…
L’alimentation sans gluten : dépourvue de calories vides ?
Je conseille à tous ceux qui souhaitent se convertir à l’alimentation sans gluten de consommer des produits bruts et passer, le plus souvent possible, derrière les fourneaux !
Ces articles en parlent justement :
- Manger sans gluten fait-il retrouver la vitalité et perdre du poids ?
- Manger sans gluten sans se ruiner
Cette recommandation n’est pas vaine. En effet, elle vous permet :
- mieux contrôler les traces de gluten qui pourraient s’immiscer dans votre assiette
- éviter les produits industriels archi-raffinés.
Ces produits, certes sans gluten, présentent une liste d’ingrédients peu recommandable.
D’aucuns considèrent qu’à partir du moment où une liste d’ingrédients dépasse 5 éléments, il faudrait éviter de consommer le produit. Et, ma foi, j’ai tendance à les rejoindre car plus un aliment est manufacturé, plus il risque de comporter des sucres ajoutés (sirop de glucose et Cie), du sel, des graisses hydrogénées, des additifs tels que texturants ou exhausteurs de goût…donc des calories vides et des substances qui n’ont pas encore fait preuve de leur innocuité sanitaire avec suffisamment de recul !
Bien lire les étiquettes des produits pour éviter les calories vides et les additifs en tout genre
Alors, je sais, il n’est pas évident au quotidien de se passer de tous les aides culinaires. Toutefois, il est bon de les limiter. Et de bien les choisir !
Exemples typiques pour illustrer mes propos :
- les mix de farines sans gluten que je ne recommande pas du fait de leur composition, de leur saveur moyenne et de leur prix
- les bouillons cubes.
Zoom sur les bouillons cubes
Si Nestlé se gargarise de l’écho santé de ses produits, le célèbre bouillon « Kub Or » contient au moins 15 ingrédients (dont du gluten), voire plus selon les sources car cette information n’est même pas disponible sur l’emballage du produit!
En cherchant un peu, on trouve que l’ingrédient principal du « Kub Or » est le sel avec 68 g de sel pour 100 g. On s’en doutait mais à ce point…
Pour les inconditionnels de ces produits, d’autres marques proposent des bouillons cubes plus recommandables :
- Jardin Bio avec seulement 11 g de sel pour 100 g malgré (comme Nestlé) de l’huile de palme et de l’amidon de maïs.
- Rapunzel (en magasins bio) avec 1 g de sel (sel de mer) pour 100 g mais également de la graisse de palme.
J’espère ne pas vous avoir effrayé(e) avec cet article ! En tout cas, s’il faut en retenir une chose : cuisiner au maximum « maison » !
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Pourquoi ne pas faire ses bouillons cubes soi-même? On passe au robot poireaux,carrottes,céleri,persil etc…+ du sel, et on garde le tout au congélateur: facile, rapide et garanti sans huile de palme!
Très bonne idée Marion! Un peu plus de précisions : vous mixez vos ingrédients avant ou après cuisson?
J’adhère à cet article à 200%, en particulier en ce qui concerne les additifs, qu’on trouve effectivement dans certains mix “sans gluten” et qui, comme la dextrose (fabriquée à l’aide de sulfites) peuvent être à la source de problèmes, par exemple l’asthme. Manger sans gluten peut être l’occasion formidable d’un vrai changement d’alimentation, celui d’un retour à une alimentation plus naturelle.
Prenons donc le temps de cuisiner à partir de produits de base comme le propose Victoria pour vivre en bonne santé !
http://www.macusinesanssulfites.com
Bonjour,
je parcours à l’instant les commentaire de cet article et je tombe sur le votre, ans lequel quelque chose m’a interpellé!! Je suis moi même asthmatique, détectée tout bébé, aujourd’hui j’ai 28 ans…et jamais on ne m’a parlé du fait que les sulfites pouvaient être à l’origine de l’asthme, cependant j’ai remarqué que lorsque je boit du vin (j’adore le vin…), mon nez se bouche et coule…ça explique peut-être certaines choses? mais pourquoi les médecins ne m’ont jamais parlé de ça?
J’en veux énormément à la médecine car j’ai d’autres problèmes de santé, tous liés entre eux, mais il a fallu que j’attende de rencontrer une naturopathe qui a su m’expliquer leur lien, qui m’a parlé de la porosité intestinale, ainsi que des dégâts dus au gluten et au lait entre autre…..
@ Julie
Bonjour! Pendant plus de 20 ans mon mari a souffert d’asthme, allergies saisonnières, larmoiements, écoulement nasal, migraines, sans qu’on ne lui ait jamais parlé de sulfites non plus. Depuis son éviction de ceux-ci, du gluten, et des produits laitiers, tous ces maux ont disparu! Des recherches ont montré que les asthmatiques sont plus sensibles aux sulfites que le reste de la population. Si vous réagissez au vin (en particulier le vin blanc), aux abricots secs bien orangés (non bio et donc traités avec des sulfites), alors vous faites peut-être partie des gens qui comme mon époux y sont intolérants. Attention, les réactions sont parfois à retardement, ce qui complique le diagnostic. J’ai cru comprendre que le CHU d’Angers a un service d’allergologie spécialiste en la matière.
Bonne cuisine et bon courage!
Bonjour,
merci pour votre réponse rapide. Effectivement, je réagit tout de suite au vin blanc, par contre, je n’ai jamais remarqué une réaction aux abricots, mais comme vous le dites, si la réaction est tardive, je n’ai peut-être jamais fait le rapprochement.
J’ai rendez-vous avec une allergologue début mars 2017 dans ma nouvelle région, je pense que c’est une très bonne chose de repartir de zéro avec une personne qui ne connaît pas mon dossier médical e mes antécédents, elle verra les choses différement et m’apportera surement de nouvelles informations.
Mais j’en veut beaucoup à la médecine car mes problèmes de santé s’accumulent et les médecins mettent tout sur le dos du stress…j’aimerais bien qu’ils m’expliquent pourquoi eux sont contre les régimes sans gluten, sans lactose, alors que d’autres les préconisent pour des personnes qui, comme moi, une maladie auto-immune…
bonjour,
Je suis étonnée que vous disiez qu’il y a du gluten dans le kub’or, cela ne figure pas sur la liste des ingrédients et en tan qu’allergène, c’est obligatoire. A moins que ce soit en dessous du seuil de détéctabilité ? Je m’étonne qu’ils prennent un tel risque…………
Effectivement, si ce n’est pas indiqué en tant qu’allergène, il ne doit pas y en avoir… Il faut que je vérifie cela!
Merci de votre remarque!
La liste des ingrédients, dans leur ordre d’importance, des Kub Or est édifiante !
Pour tous ceux qui croyaient naïvement, comme moi, que l’acide citrique était la même chose que le jus de citron, ou bien extrait de celui-ci, eh bien lisez ceci: (extrait de wikipedia, nouveau procédé de l’acide citrique)
https://encrypted.google.com/patents/EP0730658A1?cl=fr
“Les microorganismes capables de produire et d’accumuler l’acide citrique peuvent appartenir aux espèces Aspergillus, Citromyces, Pénicillium, onilia, Candida et Pichia. Les Aspergillus noirs et surtout Aspergillus niger sont particulièrement employés dans ce type de production. Les souches les plus efficaces sont celles qui possèdent des activités isocitrate déshydrogénase et aconitate hydratase faibles et une forte activité citrate synthase. Ces souches ont toutes en commun la particularité d’être très sensibles aux traces de métaux lourds.”
Pour info: l’aspergillus niger est en fait un “champignon filamenteux”. Et Candida, vous en avez entendu parler? Encore un champignon assez sympa… Et c’est à partir de ces matières premières, ou encore d’amidon de blé, que l’on fabrique l’acide citrique.
Bon appétit, n’est-ce-pas ?
Merci encore, Victoria, de sensibiliser vos lecteurs à ce qui contribue à nous empoisonner littéralement.
http://www.macusinesanssulfites.com
Merci pour cette mine d’informations, en effet nous ne sommes jamais assez prudentes, même en lisant les étiquettes.Rien de mieux que de se mettre derrière les fourneaux !!!